Les KPI à suivre pour un diagnostic SEO réussi – spécial sites e-commerce

Vous ne pouvez pas améliorer ce que vous ne mesurez pas.
Simple, non ? Et pourtant, encore trop d’entreprises B2B et e-commerce avancent au hasard, en espérant que “ça marche”.

En SEO comme en sport, les progrès se mesurent : temps, distance, fréquence, régularité. Pour votre site web, c’est pareil : il faut des indicateurs clairs, fiables et réguliers pour savoir où vous en êtes… et où vous devez aller.

Bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin de tout suivre, mais vous ne pouvez pas non plus vous contenter de “regarder Google Analytics une fois par trimestre”. Il existe des KPI clés qui, ensemble, vous donnent une vision précise de la santé SEO de votre site, et donc de son potentiel commercial.

1. Pourquoi votre site est au cœur de votre performance

Le pilier de votre stratégie digitale

Que vous soyez B2B ou B2C, dans le e-commerce ou non, toutes vos communications finissent par pointer vers un endroit : votre site web. Même un prospect venu par bouche-à-oreille tapera votre nom sur Google pour se faire une idée.

Votre site est donc à la fois :

• Votre carte de visite numérique

• Votre boutique ouverte 24h/24

• Votre meilleur commercial… ou votre pire

Le SEO : un diagnostic continu, pas un one-shot

Un audit SEO, c’est comme un bilan de santé : on ne le fait pas qu’une fois dans sa vie.
Suivre vos KPI régulièrement permet :

• De repérer rapidement un problème technique ou de visibilité

• D’identifier ce qui fonctionne et mérite d’être renforcé

• De prioriser vos efforts marketing

2. Les KPI SEO essentiels à suivre (et comment les présenter)

Impressions

Nombre de fois où vos pages apparaissent dans les résultats de recherche.

• Pourquoi c’est important : c’est un indicateur de visibilité brute.

• Présentation : graphique en ligne pour visualiser l’évolution dans le temps.

• Astuce : une baisse soudaine peut indiquer un problème d’indexation ou de positionnement.

Position moyenne

Rang moyen de vos pages sur les mots-clés que vous ciblez.

• Pourquoi : un passage de la position 12 à 8 peut tripler votre taux de clic.

• Présentation : graphique en ligne ou courbe lissée pour suivre la tendance sur plusieurs semaines.

• Bonus : segmenter par type de page (produit, catégorie, blog) pour mieux cibler les optimisations.

Nombre total de visites

• Pourquoi : mesure le trafic global et permet de comparer période par période.

• Présentation : barres verticales pour comparer mois par mois.

• Astuce : croiser avec les sources de trafic pour savoir d’où viennent vos visiteurs.

Nouveaux utilisateurs

• Pourquoi : mesure votre capacité à attirer de nouvelles audiences.

• Présentation : camembert pour comparer la part de nouveaux visiteurs vs visiteurs récurrents.

• Bon réflexe : suivre l’évolution mois par mois, pas seulement les pics saisonniers.

Pages vues par session

• Pourquoi : reflète l’engagement et la qualité de navigation.

• Présentation : barres cumulées si vous comparez plusieurs périodes ou segments.

• À savoir : un nombre faible peut signaler un problème d’UX (expérience utilisateur) ou de contenu.

Pages les plus consultées

• Pourquoi : identifier vos top pages pour optimiser leur contenu, leur maillage interne et leurs CTA.

• Présentation : barres horizontales classées par volume de vues (du plus élevé au plus bas).

• Tip e-commerce : vos fiches produits stars sont vos leviers de conversion prioritaires.

Taux de rebond

• Pourquoi : un taux élevé indique que vos visiteurs partent sans interaction.

• Présentation : courbe ou ligne pour visualiser les variations dans le temps.

• Important : à analyser selon le type de page (un blog peut avoir un taux plus élevé qu’une page produit).

Événements réalisés

• Pourquoi : mesure les actions clés (clics sur “Ajouter au panier”, formulaire, téléphone…).

• Présentation : barres verticales ou diagramme en points selon le nombre d’événements.

• Astuce : ces données sont cruciales pour calculer votre taux de conversion.

Sources de trafic

• Pourquoi : savoir si vos visiteurs viennent du SEO, SEA, réseaux sociaux ou campagnes emailing.

• Présentation : camembert pour la répartition par canal.

• Action : allouer vos budgets et efforts aux canaux les plus performants.

3. Les KPI e-commerce à intégrer pour un diagnostic complet

Panier moyen ️

• Pourquoi : reflète la valeur moyenne des commandes.

• Présentation : ligne pour suivre son évolution, ou barres par mois.

• Calcul : Chiffre d’affaires total ÷ nombre de commandes.

Nombre d’acheteurs uniques

• Pourquoi : permet de mesurer la base réelle de clients.

• Présentation : barres verticales avec comparaison sur plusieurs périodes.

• Intérêt : utile pour analyser la fidélisation.

Chiffre d’affaires total

• Pourquoi : indicateur clé de performance commerciale.

• Présentation : barres cumulées par mois ou par catégorie de produits.

• Astuce : le segmenter par source de trafic pour savoir d’où vient la valeur.

Chiffre d’affaires par catégorie de produits

• Pourquoi : permet d’identifier les segments les plus rentables.

• Présentation : camembert ou barres horizontales.

• Action : investir plus sur les catégories fortes, optimiser celles qui stagnent.

ROAS – Return On Ad Spend

• Pourquoi : mesure la rentabilité des campagnes publicitaires.

• Présentation : barres verticales ou courbe par campagne.

• Calcul : (Revenus générés par la campagne ÷ coût de la campagne) × 100.

• À suivre : par campagne, par canal, par catégorie de produit pour optimiser vos investissements marketing.

4. Comment collecter et analyser ces KPI

Les outils indispensables

• Google Analytics (GA4) : pour le trafic, l’engagement, les conversions et le e-commerce.

• Google Search Console : pour la visibilité organique, les impressions, la position moyenne.

• Outils tiers : SEMrush, Ahrefs, Moz… pour un suivi concurrentiel et technique plus poussé.

La fréquence de suivi

• Hebdomadaire : KPI majeurs (visites, impressions, position moyenne, CA hebdo).

• Mensuel : analyse complète + comparatif avec le mois précédent.

• Trimestriel : bilan stratégique avec tendances longues.

5. Les erreurs fréquentes à éviter

1. Regarder les KPI isolément : un taux de rebond élevé n’est pas toujours mauvais si le visiteur trouve immédiatement ce qu’il cherche.

2. Ne pas contextualiser : une baisse de trafic peut être saisonnière ou liée à un changement d’algorithme Google.

3. Tout miser sur un seul indicateur : le SEO est un écosystème, pas une course mono-critère.

4. Ne pas segmenter entre mobile et desktop : les comportements sont très différents selon le device.

5. Oublier de croiser les données SEO avec les données e-commerce : un trafic en hausse n’a aucun intérêt si le panier moyen chute.

Récapitulatif

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