Articles de blog : mais… qu’est-ce qu’un article de qualité ?
Et si vous arrêtiez d’écrire dans le vide ?
Vous avez passé des heures à rédiger un article de blog de qualité. Il est propre, bien écrit, bourré d’informations. Vous l’avez publié. Partagé. Repartagé. Et après ?
Silence radio. Aucune visite. Aucun appel. Pas de message. Pas même un like.
C’est frustrant, non ? On a l’impression de parler dans le vide numérique.
La vérité, c’est qu’un bel article ne suffit plus. Il faut un article de qualité marketing, un qui performe, qui attire, qui engage — et surtout, qui convertit.
Mais… qu’est-ce qu’un article de qualité au juste ?
Spoiler : ce n’est ni une question de style, ni une affaire de longueur. C’est une question de stratégie et surtout, de résultats. Et oui, sur internet, on n'écrit pas pour faire joli. On écrit pour vendre. On dit ça pour ceux qui pensent encore qu'ils doivent trouver un écrivain pour leurs communications sur les réseaux sociaux : il vous faut un Jacques Séguéla, pas un Guy De Maupassant (RIP).

Attirer : un bon article commence bien avant d’être écrit
Tout commence avec… les bons mots
Un article de qualité commence avant même la première phrase. Il commence dans l’intention de recherche de votre client idéal.
Il faut savoir ce que votre audience tape dans Google — pas ce que vous pensez qu’elle tape.
C'est toute la difficulté de se mettre à la place de votre client mais avec l'expérience, normalement, vous devez connaître votre client. Votre business est nouveau ? Vous passerez par une phase d'enquête : ce qu'on appelait autrefois une analyse qualitative. C'est à ce niveau que vous créez vos persona, qui sont la transposition en communication de vos cibles-clients. Marketing et publicité ne font qu'un.
Les mots-clés stratégiques à identifier :
- Mots-clés principaux : ici, par exemple, stratégie de contenus, article de blog SEO, contenu web de qualité.
- Long tail : “comment savoir si mon article de blog est efficace”, “exemple d’article optimisé SEO”, “indicateurs performance article web”, etc.
️ Outils utiles : Google Search Console, SEMrush, Answer the Public, Ubersuggest… et un peu de bon sens client.
Vos échanges avec les clients vous permettent habituellement d'identifier ces expressions, ces termes que vous devez absolument placer dans vos contenus. En disant quelque chose d'intéressant, bien entendu.
Susciter l’intérêt : un contenu qui donne envie d’être lu
Hiérarchisez pour respirer
Un bon article n’est pas une dissertation. C’est une conversation structurée qui se divise en plusieurs chapitres, et sous-chapitre. Imaginez si l'auteure de cet article vous imposait un énorme bloc sans passage à la ligne, sans inter-titre. Le liriez-vous ? Bien sûr que non. Alors pensez à votre lecteur, aérez, hiérarchisez.
Comment ? En utilisant des titres balisés :
- H1 : une seule fois, pour le titre de l’article
- H2 : pour chaque grande partie
- H3 : pour détailler une idée, introduire un exemple, un chiffre, une analogie
️️ Pourquoi c'est utile ?
Parce que les lecteurs scannent avant de lire. Une bonne structure, c’est comme un bon éclairage en magasin : on voit mieux ce qu’on achète. Et aussi parce que ça permet de respirer.
Une info = une valeur ajoutée
Dans un secteur, nous rencontrons évidemment tous plus ou moins les mêmes problématiques et c'est très logiquement que je ne suis pas le premier auteur à parler de ce qu'il faut attendre d'un bon article web. Mais un article de qualité n’est pas une resucée d’autres contenus lus ailleurs.
Il apporte quelque chose : une perspective, une donnée actualisée, un exemple, une réponse claire (c'est ce que l'auteure de cet article s'efforce de faire très modestement avec celui-ci).
Exemple :
“Selon une étude SEMrush de 2024, les articles de blog dépassant 1200 mots ont 2x plus de chances de se positionner dans le top 10 Google qu’un contenu plus court.”
Votre lecteur doit repartir avec l’impression d’avoir appris quelque chose.
S’il ressort avec la sensation d’avoir perdu son temps ? Il ne reviendra pas et en plus il partira de votre site frustré. C'est mal barré pour le signer celui-là.
Créer le désir : le contenu qui donne envie d’aller plus loin
Copywriting & storytelling : quand la forme sert le fond
Un article de blog, c’est plus qu’une fiche technique.
C’est un outil de conversion. Il doit raconter quelque chose, impliquer le lecteur, susciter de l’émotion ou de la curiosité.
Le storytelling : c’est la petite histoire qui donne du sens à la grande. C'est, vous savez, le héro, l'aide au héro, la difficulté, la solution, la résolution du problème. Il existe quantité d'histoires qui au fond sont presque toutes basées sur le même schéma narratif.
“On pensait avoir tout bon. Les bons mots-clés, un bon CMS, des articles publiés chaque semaine… Et pourtant, zéro client en plus.”
Le lecteur se reconnaît. Vous le tenez. Il continue à lire.
Et les liens ? Ils comptent (beaucoup)
Le maillage est aussi un point à prendre en compte. Rassurez-vous, ce n'est pas ce qui doit vous prendre le plus de temps. Juste histoie faire plaisir à votre plugin Yoast SEO (mais oui, faites ça).
Maillage interne :
- Dirigez vers d’autres contenus de votre site (articles connexes, services, FAQ…)
- Objectif : augmenter le temps passé sur le site et la navigation utile
Maillage externe :
- Citez vos sources (études, articles de référence, data)
- Ça rassure. Ça crédibilise. Et ça plaît à Google.
Passer à l’action : comment mesurer qu’un article est vraiment bon ?
On y vient. Car un article peut sembler bon… et ne rien rapporter. Or, nous sommes sur internet. Nous n'écrivons pas pour la gloire : nous écrivons pour vendre.
La question n’est donc pas : “est-ce qu’il est bien écrit ?”
Mais plutôt : “est-ce que cet article de blog travaille pour moi ?”
Et pour ce faire, rien ne vaut le jugement non pas des urnes, mais des statistiques. Les chiffres ne mentent pas, et contrairement à l'IA, ils ne vous disent pas ce que vous avez envie d'entendre. Quand ils sont mauvais, ils sont mauvais. Mais quand ils sont bons, là, ça vaut un petit auto-satisfecit.
Voici les KPI (indicateurs clés de performance) à surveiller :
Le nombre de visites générées
Un bon article doit être une porte d’entrée sur votre site.
S’il ne génère pas de trafic organique, il est mal positionné — ou mal calibré.
À suivre dans Google Analytics ou Matomo :
- Sessions
- Sources de trafic (SEO, réseaux sociaux, newsletters, etc.)
- Mots-clés d’entrée (via Search Console)
- Le temps passé sur la page ⏳
Plus le temps moyen est élevé, plus votre contenu est engageant.
En dessous de 30 secondes : il y a un problème.
Au-delà d’1 minute : votre lecteur vous lit. C’est bon signe.
Astuce : ajoutez des visuels, des sous-titres, des citations ou des chiffres pour structurer et aérer.
Le taux de rebond et les clics internes
Un lecteur qui lit… et s’en va ? Ce n’est pas bon. Il faut aussi analyser ce KPI, article par article.
Un lecteur qui clique vers une autre page (offre, formulaire, contact, etc.) ? Jackpot.
Le bon article oriente discrètement vers une action :
- Lire un autre article
- Télécharger un guide
- S’inscrire à la newsletter
- Demander un devis
Évidemment il s'agit de suggérer plutôt qu’insister.
Les conversions générées
Le Graal. Si votre article amène des leads qualifiés ou des ventes, c’est qu’il fait le job. Bravo.
Même un article “informatif” peut convertir — s’il est bien pensé.
Ce n’est pas la promesse explicite qui fait vendre, c’est la valeur perçue + la confiance générée.
Et cette confiance, devinez comment elle se gagne ? En montrant que vous maîtrisez votre sujet. Sans jamais le dire ouvertement.
L’illusion ChatGPT et le syndrome de la baguette magique
Venons-en à l'IA. Oui, l’IA peut aider. Oui, elle peut rédiger une base d’article.
Mais non, elle ne remplacera jamais :
- Une intention stratégique
- Une hiérarchisation cohérente
- Un ton aligné avec votre audience
- Un storytelling engageant
- Un objectif marketing clair
L’IA est comme une bétonnière : elle mélange, elle aide, elle accélère. Mais il faut toujours un architecte pour concevoir le plan, un artisan pour poser les briques, et un chef de chantier pour coordonner le tout. L'auteure de cet article s'est servie de l'IA, mais elle a dû aussi reprendre pas mal de passage qu'elle trouvait bâclés.
En clair ? Une bonne IA sans bon briefing = contenu plat et inutile.
Ce n’est pas votre métier, et c’est très bien comme ça.
Vous êtes dirigeant(e), pas stratège SEO/IA/marketing. Votre job, c’est de piloter, développer, décider.
Pas de passer 6 heures sur Google Analytics à comprendre pourquoi votre article ne décolle pas.
Le marketing digital, surtout à l'heure de l'IA, ce n’est plus une affaire d’improvisation. Ni une to-do list secondaire. C’est un levier de croissance. Mais un levier qui demande expertise, rigueur, expérience et mise à jour constante si on veut qu'il fonctionne.
Et si vous vous sentez un peu dépassé(e), si vous avez déjà tenté… sans vrai retour : c’est normal et vous n’êtes pas seul(e).
L’essentiel, ce n’est pas de tout faire vous-même. C’est de savoir ce qu’il faut faire… et à qui le confier.
À retenir :
- Un bon article de blog plaisant à lire ne suffit pas : il doit performer
- Il faut penser SEO, structure, storytelling et conversion
- Et surtout, il faut savoir mesurer les résultats : visites, temps passé, clics, contacts
- L’IA peut aider, mais sans expertise, elle tourne à vide
- Déléguer à un vrai spécialiste, ce n’est pas une dépense, c’est un investissement.
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